Gilles et Valérie Bauchart ont dû recourir à un subterfuge pour accéder au camping de la Sablière, suite à la volonté de la direction de les exclure.
Nous vous invitons à remplir le formulaire https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScfSg_fu5cjK1CeXBnKM4m2TFIMc1B30vMN08plbX9rdfSjkQ/viewform pour attester des faits concernant Gilles Bauchart et le conflit avec le camping de la Sablière, 30430 Barjac. Votre témoignage est précieux et sera utilisé pour appuyer notre dossier et démontrer le préjudice moral subi. En remplissant ce formulaire, vous acceptez également de bénéficier d’un soutien réciproque en cas de problème similaire avec le camping.
Copie de la Mise en demeure envoyée avec accusé de réception envoyée le 04 mars 2024 et restée sans réponse
Gilles Bauchart
47 rue d’Anjou
78000 Versailles
Tél 06 50 25 77 71
Domaine de la Sablière
St Privat de Champclos
30430 Barjac
MISE EN DEMEURE PAR LETTRE RECOMMANDEE A.R.
À l’attention de la direction de la Sablière,
Objet : Réclamations concernant les réservations et le refus de vente
Madame, Monsieur,
Je me permets de vous adresser la présente lettre afin de vous rappeler la situation qui prévaut depuis quelques mois concernant nos réservations au sein du domaine de la Sablière.
Depuis 2005, nous avons eu le plaisir de séjourner dans votre établissement, louant chaque année le MAS 05 pour une période de six semaines, allant de juillet à août. Fidèles à cette habitude, nous avons pris soin de réserver deux ans à l’avance, comme cela nous a toujours été possible. En 2022, nous avons donc effectué la réservation pour l’été 2024, débutant le 14 juillet pour une durée de six semaines.
Je souhaiterais revenir sur les échanges que nous avons eus depuis le début de l’année en cours :
– Le 10 janvier 2024, par le biais d’un courrier électronique, ma femme vous a rappelé les réservations faites pour les années 2024, 2025 et a exprimé notre souhait de réitérer cette démarche pour l’année 2026. De plus, elle a saisi cette occasion pour vous faire part de divers problèmes que nous avons rencontrés lors de nos séjours précédents.
– Le 22 janvier 2024, suite à un nouvel appel de notre part, Stéphane de l’accueil nous a informés qu’il ne pouvait nous fournir aucune information et que la direction nous rappellerait ultérieurement, ce qui n’a malheureusement jamais été fait.
– Le 24 janvier 2024, ma femme vous a adressé un courrier électronique afin de demander l’envoi de la demande d’acompte que nous n’avions pas reçue pour notre séjour de six semaines en 2024, réservé deux ans auparavant.
– Le 30 janvier 2024, n’ayant reçu aucune nouvelle de votre part, j’ai procédé au virement de la somme de 3000 euros pour confirmer notre réservation pour l’été 2024, suivant la même procédure que l’année précédente.
– Le 19 février 2024, vous nous avez contactés afin de demander nos coordonnées bancaires pour une prétendue mise à jour de notre compte client. Face à cette demande, j’ai exprimé des réserves quant à la nécessité de cette mise à jour et j’ai préféré attendre l’été pour procéder à toute modification éventuelle.
– Le 24 février 2024, malgré trois tentatives d’appels de notre part, nous n’avons pas réussi à joindre la direction, Stéphane de l’accueil réitérant qu’il était dans l’incapacité de nous fournir des informations.
– Le 26 février 2024, ma femme a de nouveau tenté de vous contacter sans succès.
– Le 1er mars 2024, après deux appels téléphoniques de notre part, ma femme a enfin réussi à s’entretenir avec la directrice. Celle-ci a expressément demandé nos coordonnées bancaires afin de nous restituer les 3000 euros d’acompte, arguant que cette démarche était nécessaire en raison d’une procédure interne. Toutefois, elle n’a pas été en mesure de nous confirmer la validité de notre réservation pour l’été 2024, se retranchant derrière un mutisme déconcertant.
En date du 1er mars 2024, j’ai reçu un courrier électronique de votre part, en réponse à notre conversation téléphonique, sollicitant une fois de plus nos coordonnées bancaires pour le remboursement de l’acompte perçu le 30 janvier 2024.
Face à cette situation, je me trouve dans l’obligation de constater un refus de vente de votre part, non justifié et en contradiction avec nos échanges précédents. Ce refus de vente semble être motivé par des considérations qui ne devraient en aucun cas entrer en ligne de compte dans le cadre d’une transaction commerciale.
Je suis contraint de considérer que ce refus de vente discriminatoire pourrait être lié à mes activités en tant que créateur et administrateur du groupe Facebook Sablière.info, ainsi qu’à mes prises de positions en faveur de la politique du naturisme, pratiqué dans le respect des règles et des personnes. De plus, je ne peux m’empêcher de penser que nos habitudes de vie et coutumes, incluant des randonnées naturistes en dehors du domaine, pourraient être perçues comme gênantes de votre côté.
Je tiens à souligner que mes actions politico-militantes en faveur du naturisme et mes démarches visant à préserver les libertés individuelles dans l’espace public n’ont d’autre objectif que de promouvoir des valeurs de respect et de tolérance, en totale adéquation avec l’esprit de convivialité que nous avons toujours trouvé au sein de votre établissement.
Le refus de vente que nous subissons aujourd’hui a des répercussions non seulement sur notre tranquillité d’esprit, mais également sur nos relations sociales, puisqu’il nous prive de retrouver nos amis habituels lors de nos séjours estivaux à la Sablière. Cette situation engendre un préjudice moral que je me réserve le droit de faire valoir le cas échéant.
Dans ces conditions, je vous adresse par la présente une mise en demeure formelle de lever ce refus de vente dans un délai de huit jours à compter de la réception de cette lettre recommandée avec accusé de réception. À défaut de réponse de votre part, je me verrai contraint d’engager des démarches légales, conformément aux articles L 121-11 du code de la consommation, 121-2 du code pénal et 225-1 à 225-4 du code pénal, afin de faire valoir mes droits.
Par ailleurs, je me réserve le droit d’ajouter à ces préjudices moraux le fait que l’impossibilité de retrouver mes centaines d’amis proches chaque année pendant cette période constitue une privation mutuelle. En effet, nos retrouvailles estivales sont des moments précieux, renforçant nos liens sociaux et contribuant à notre bien-être collectif. Imaginer le préjudice moral infligé à cet ensemble s’avère douloureux.
De surcroît, en tant que Webmaster du site Vivrenu.com et membre actif de diverses associations naturistes, j’ai été exposé médiatiquement par l’AFP dans le cadre de reportages portant sur la pratique du naturisme dans les environs de la Sablière. Si les tensions persistent, je me verrai contraint de mobiliser l’attention médiatique pour mettre en lumière notre désaccord et les éventuelles discriminations subies.
Je vous prie donc de bien vouloir réagir promptement à cette mise en demeure en nous envoyant sans délai le document de réservation confirmant le montant de l’acompte pour la période du 14 juillet au 18 août 2024, pour le MAS 05.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Gilles Bauchart